Centre technique communautaire EST Nivolas Vermelle 38
[…L’aménagement d’un centre technique communautaire à Nivolas Vermelle reflète l’urbanisation généralisée de nos territoires. Ces nouveaux pôles logistiques engendrent fréquemment un chaos spatial de transition entre deux noyaux urbains, polluant visuellement nos campagnes par des bâtiments industriels, des parkings, des giratoires et des panneaux publicitaires. Ces “non-lieux“ reçoivent trop souvent un traitement architectural et paysager médiocre. La manifestation la plus visible et la plus évidente de ce résidu spatial est la création d’un paysage urbain étrange qui apparaît dissolu et informe…]. Annoncé dès notre candidature, c’est sur ce constat que nous avons basé notre proposition. En ce sens l’aménagement présenté se fond dans la masse végétale , la forme architecturale devient un élèment du paysage cohérent, en phase à de nouvelles préoccupations urbanistiques et environnementales.
Considérer le paysage comme une matrice capable d’architecturer le site et d’offrir aux utilisateurs et visiteurs un cadre de travail convivial. Il ne s’agit pas de proposer un jardin d’agréement à l’échelle du site, trop coûteux, trop contraignant dans son entretien mais surtout hors sujet quant à l’activité qu’il accueil, mais de créer un jardin sauvage en accordant une place à la spontanéité, sans chercher à tout contrôler et en acceptant de se laisser surprendre. En zone rurale, ces jardins s’intègrent harmonieusement dans le paysage.
UN OUVRAGE TECHNIQUE AU MILIEU DU JARDIN / Nous proposons d’implanter les nouveaux bâtiments à l’arrière de ceux existants de manière à limiter les gènes dûs au chantier. En regroupant la totalité du programme ”neuf” dans cette zone unique nous clarifions les déplacements sur la parcelle et améliorons de façon considérable la gestion du chantier tant pour les usagers, le personnel des entreprises du chantier, le voisinage et l’environnement naturel / Moins de risques, moins de nuissances. C’est aussi un GAIN économique, un projet compact nous permet de limiter le linéaire de murs.
C’est en observant le site depuis la route nationale 85 que nous nous sommes aperçus du rôle primordiale des colines dans le paysage.Agissant comme un fond de scène c’est en s’appuyant sur cet élément que nous proposons une toiture libre qui vient cotoyer la ligne de crête de l’horizon pour se fondre naturellement dans le paysage. L’emploi d’un bac acier sombre et de tonalité bleue et verte vient renforcer l’aspect furtif de la toiture.
Projet lauréat / Etudes en cours / Maitrîse d’ouvrage CAPI / Architectes: et si architectures et at’las